Des Portes Royales D'amboise

Des Portes Royales D'amboise Berger de Picardie

Berger de Picardie

Kit de départ pour chiots

De quoi avez-vous besoin?

Combien de fois est-ce arrivé pour un nouveau propriétaire de chien d'arriver à la maison avec le nouvel animal pour s'apercevoir qu'il lui manque plusieurs articles essentiels. Et si à ce moment il se précipite en hâte à l'animalerie la plus proche pour acheter tout ce que lui conseille le vendeur, il est fort probable qu'il se retrouve avec des articles qui ne conviennent pas à son chien ou bien qui sont totalement inutiles.

Collier, laisse

Pour un chiot Berger Picard, Le harnais est préférable.
Pour un collier, On lui met un collier plat, préférablement à boucle parce que moins sujet à se défaire tout seul et de la bonne taille. Le collier étrangleur est à proscrire. Le collier peut être fait de nylon ou de cuir. Le chien ne doit pas pouvoir passer sa tête au travers du collier parce qu'il n'est pas assez serré. Il pourrait se libérer lors d'une marche et se retrouver dans la rue au travers des autos.

La laisse peut être faite de cuir, nylon ou toile. La laisse ne doit comporter qu'une poignée à un bout et une attache mousqueton à l'autre bout. Pas de 2e poignée près de l'attache ou quelques autres accessoires inutiles. La laisse vous servira à tenir le chien sur la rue et tous les endroits publics.

Bols, nourriture, biscuits et friandises

Le chien a besoin de deux bols d'égal volume, un pour la nourriture et un pour l'eau. IL FAUT CHANGER L'EAU TOUS LES JOURS !!!
Il est conseillé un support pour les bols pour que le chien puisse manger et boire debout car c'est préférable pour sa santé.

Choisissez une nourriture de bonne qualité en fonction de l'âge de votre chien (chiot ou adulte). Les biscuits secs pour chiens sont comme des "brosses à dents" et vous devez en donner régulièrement au chien pour son hygiène buccale.
Les friandises (foie de porc, jerky, etc...) généralement vendues en sac hermétique ou préparées par vous servent à l'éducation et aux récompenses pour les bonnes actions.

Les os en cuir (rawhide) ou en nylon (Nylabone) sont indispensables au chien. Ils servent à faire passer son stress. Vous devriez en avoir 2 à 3 de chaque et les laisser au chien en permanence. Habituez le chien a jouer avec et  récompensez le quand il les gruge. Laissez toujours au moins un os à gruger dans la cage du chien.

Jouets

Les balles, frisbee, toutous, jouets avec sifflets et les jouets en caoutchouc sont très utiles pour créer un lien d'interaction entre le chien et son maître.

Entretien

Selon votre chien, vous aurez besoin d'un peigne, d'une brosse de soie, d'une brosse à aiguilles et/ou d’autres articles afin de brosser et entretenir la fourrure de votre chien. L'entretien de la fourrure du chien est important pour sa santé. L'éleveur de votre race pourra vous conseiller sur les articles utiles.
Vous aurez besoin de shampoing pour chien ou pour bébé afin de donner le bain à votre chien lorsqu'il en aura besoin. Il y a des shampoings "généralistes" de bonne qualité et d'autres spécialisés pour les couleurs, les types de poils et les conditions médicales. Le choix est le votre.

Articles divers

Selon votre chien ou vos objectifs il est aussi possible que d'autres articles puissent être ajoutés à cette liste essentielle. Planifiez soigneusement afin d'être prêt lorsque vous accueillerez votre nouveau chiot. De cette façon vous pourrez débuter votre cohabitation de façon harmonieuse.

Mâle ou femelle

Pour le Berger Picard, le comportement est différent entre les deux sexes. Si le mâle préfère la baballe, la femelle préfère les peluches. Le mâle est SPEED et la femelle est plus douce et plus fragile en caractère.

HABITAT

Le Berger Picard vie en communauté. Préférez lui une place à l'intérieur de votre maison la nuit plutôt qu'une niche dans un coin du jardin. Le Berger Picard ne dormira profondément que si vous êtes présent. Il se sentira en lieu sûr et sécurisé pour dormir.


Voilà, le nouveau venu est à la maison.
Que faire maintenant ?




Le développement du chien :

Celui-ci se fait en plusieurs stades critiques et imbriqués les uns dans les autres. Il faut savoir qu’il existe divers stades avant la naissance, à la naissance et par après mais comme vous n’adopterez pas de chiot avant ses 7-8 semaines, nous allons nous intéresser essentiellement des différents stades à partir de cette période.
De 7-8 semaines à 3 mois :  
Période pré-juvénile critique où se passe la socialisation primaire.

L’arrivée :

Tout doit donc être prêt comme coin de nuits jouet et gamelles. Avant de lui montrer les lieux, faites-lui faire ses besoins ! Montrez alors son nouveau lieu de résidence, les pièces où il pourra aller, son lieu de couchage et laissez-le explorer et sentir partout ! Offrez-lui une collation, puis sortez-le à nouveau pour les besoins. Dés qu’il sentira le sommeil venir, encouragez-le à se rendre dans son lieu de repos… La vie de famille-meute commence ici !
Que se passe-t-il comme développement comportemental ?
Nous sommes dans la période de socialisation dites « primaire » du chiot et elle est… la plus importante ! Celle-ci s’espace de 3 semaines à 3 mois. Et par socialisation, on entend « apprentissage des relations sociales ». Cette période est importante car cet apprentissage se fera aisément, s’oubliera difficilement et orientera le caractère social et sexuel de votre chien une fois adulte ! C’est une période critique où votre chiot apprendra :
- Son identité :

Un chiot ne sait pas qu’il naît « chien » comme la plupart des animaux par ailleurs (NB : Un test fait avec un œuf de poussin prêt à éclore près d’un arrosoir qui tournait montra que le poussin s’identifia à l’arrosoir comme étant sa mère et le suivit partout !), vous comprendrez donc qu’il doit identifier les chiens comme étant de son espèce ! Cette identité se forge entre 3 et 8 semaines pendant une période dites « d’imprégnation » où le chiot est en contact avec sa mère et ses frères et sœurs de la portée auxquels il s’identifie. Un chiot adopté avant 6 semaines ou élevé au biberon et n’ayant connu aucun de ses congénères montrera des perturbations d’identité.

- Qui sont les individus amis :

 Ce sont les individus que le chiot rencontrera pendant cette socialisation qui lui apportent un avantage quelconque (le jeu par exemple) mais pouvant être aussi passifs (rencontrés au coin d’une rue sans contact direct) et qui sont différents de son espèce (donc, du chien) : Les humains, les chats, les chevaux, etc. Le chiot apprendra à se socialiser à eux, c’est à dire deviendra désireux de communiquer avec ces espèces. Si l’individu apporte des désavantages (douleur, frayeur), il sera par contre considéré comme espèce ennemie ! Et étant donné que le chien identifie des caractères supra-individuel, il peut classer en ennemi des humains par exemple de petite taille, barbu, ou encore les enfants ou les femmes, porteurs de chapeau, de lunettes, de couleur, etc. S’il existe un manque de socialisation aux espèces amies, le chien exprimera simplement un rejet envers ces espèces : s’il s’agit d’un manque de socialisation totale à l’humain, le chiot sera jugé « peureux »: il restera à distance, fuira, voir voudra mordre par peur ! Il peut aussi exister un manque de socialisation partielle humaine: alors le chien n’identifie pas « un type » de personne, le chien peut alors éviter ou être agressif envers des personnes : obèses, de petites tailles, etc. Dans le concept de l’individu ami, le chien apprend à aimer une espèce comme nous, humains, apprenons à aimer un chat, un chien, un oiseau. Par là, il est tout à fait absurde de dire que telle ou telle race est plus affectueuse envers un enfant, cela s’apprend ! Le chien n’apprend pas si l’humain est son ami, il apprend quel type d’humain est son ami, ainsi, pour un chien, une femme, un homme ou un enfant ne font pas partie du même concept ! Pour le chien, se sont trois espèces distinctes… Un chien n’ayant jamais été exposé à l’humain fait alors de l’homme : un individu ennemi, et de l’enfant… un gibier potentiel ! De tels chiens seront alors considérés comme canidés sauvages. Il en est de même, à un détail près avec les animaux : un chien apprend quels sont ses amis animaux s’il est exposé à eux, si cela n’est pas le cas : le chien seul considérera que le chat est un gibier (suffisant pour lui-même) et plusieurs chiens considéreront qu’un animal plus gros (suffisant pour tous) est un gibier ! Le chien sait faire la distinction entre des espèces (entre un chat et un lapin, par exemple) mais aussi par genre (un chat noir et un chat blanc)… Un chien exposé à un chat blanc mais jamais à des chats noirs considérera qu’un chat blanc est une espèce amie mais un chat noir restera un gibier…

- Son seuil d’homéostasie sensorielle :

 c’est un seuil de stimulations sensorielles à ne pas dépasser pour maintenir un bien-être émotionnel au chiot ! Ainsi, un chiot âgé entre 3 semaines et 3 mois doit être habitué à toutes sortes de stimulis sensoriels : le bruit, l’orage, les pétards, bruits urbains etc. pour l’ouïe ; Caresse, pincements, promenades en laisse, etc. pour le tact ; Les différentes odeurs quotidiennes pour l’odorat ; Différentes luminosités jusqu’au noir pour la vue… Plus le chiot aura été en présence de tels stimulis plus son seuil d’homéostasie sera haut, plus il sera sociable, plus il sera facile à éduquer ! Un chien ayant fixé un seuil d’homéostasie très bas car son milieu n’était pas riche en stimulis sensoriels peut développer des phobies, de la peur ou de l’anxiété et, dans tous les cas, un blocage des capacités d’apprentissage ! On parlera alors de « syndrome de privation », c’est la thérapie la plus lourde en matière d’éthologie canine, c’est pourquoi il faudra exposer vos chiots aux plus de personnes possibles qui caressent et jouent avec votre chien, que votre environnement soit riche en stimulis sensoriels, l’habituer aux plus d’animaux possibles, etc. l'élevage du clos d'attila vous assures une sociabilisation correct de votre chiot, qui vit en famille, qui nait dans mon salon, qui joue avec mes enfants qui participe au repas des chiots, ainsi sortit de chez moi votre chiot et sociable et sain dans sa tête (le livre d'or sur mon site vous assure le grand travail qui ai effectué sur la socialisation des chiots..... )

L’enseignement :

Avant qu’il n’ait atteint ses 3 mois, votre chien aura acquis :
La propreté :
S’il existe bien un savoir-vivre que demande obligatoirement l’humain à son chien c’est bien celui-ci ! Le chien s’éduque à la propreté entre 8 semaines et 15 semaines. Et non, ce n’est pas trop tôt ! Par contre, si vous ne vous y prenez pas assez vite, l’enseignement à la propreté prendra plus de temps !
En effet, à partir de 8 semaines, le chiot repère les lieux d’éliminations et en distinguera des préférences… A 15 semaines, cette préférence sera quasi-définitive, c’est pourquoi, il est préférable de commencer par éduquer son chien à la propreté dés 8 semaines! Il faut savoir qu’un chiot élimine toutes les heures durant la journée et toutes les 3 à 4 heures durant la nuit. A 8 semaines, le chiot est déjà « propre » pour lui-même : il ne va pas faire ses besoins là où il dort ni là où il mange mais il est moins aisé de comprendre pourquoi il ne peut pas faire ses besoins dans la cuisine ou dans le salon ! Comment devez-vous procéder pour lui apprendre la propreté ?
- Le chiot atteindra facilement son espace « toilettes » pendant la nuit : il sera à distance d’un mètre environ de sa gamelle et de son espace « dortoir ». Par ailleurs, son espace sera réduit à ceux-ci pour la nuit !
- L’espace « toilettes » sera constitué d’un bac à litière à sa taille qui sera régulièrement nettoyé au vinaigre blanc dilué et non avec des détergents à base de savon noir et de javel. Evitez le papier journal… Pourquoi ? Tout simplement car un chiot de moins de 15 semaines est conditionné aux lieux d’élimination à odeur. En lui donnant du papier journal, vous conditionnerez votre chiot à éliminer aux endroits où son odeur d’urine est présente mais dés qu’il aura atteint 15 semaines, même avec de longues promenades, il se retiendra pour continuer à faire dans son espace « toilettes » même si le papier est alors absent or, ce n’est pas le but recherché !
- Pendant la journée, en votre présence, observez votre chiot : dés qu’il trépigne un peu et renifle le sol, portez-le dehors ou dans son lieu d’élimination ! Récompensez-le d’une caresse ou d’un biscuit (tout ceci d’un ton enjoué « c’est bien ca mon chien » etc.) dés qu’il a éliminé à l’endroit convenu.
- Si le chiot élimine dans un lieu inconvenant, interrompez son élimination en le conduisant là où vous voulez qu’il fasse, en ne vous fâchant pas. La colère n’est jamais éducative.
- Sortir le chiot une ou deux fois la nuit. Il ne faut pas le forcer à se retenir plus de 6 heures.
- Sortez ou jouez avec votre chiot seulement s’il a éliminé dans un endroit convenable. Sinon, il risque de demander pour sortir pour n’importe quelle raison ! Il sera sorti pour l’élimination toujours par la même porte… De cette façon, lorsqu’un besoin se fera sentir, le chien demandera devant cette porte.
- Régularisez les repas ! Donnez les repas aux mêmes heures, tous les jours. Puis sortez le chiot et attendez qu’il élimine. Et ne donnez pas des encas entre les repas…
- Si le chiot commence à faire besoin sous votre regard, dites un « non » ! Catégorique, sans crier, sans colère. S’il ne s’arrête pas, lancez un objet dans sa direction. Puis prenez-le affin de le conduire à l’endroit approprié. Sans punition.
- Quand il y a eut souillure, désaffecté avec du vinaigre blanc dilué qui masquera complètement l’odeur.
Obéissance, le rappel :
Un chiot doit apprendre son nom avant l’âge de trois mois, c’est pourquoi, il est préférable de l’appeler par son prénom et non pas par des substituts (mon chien, mon gamin, mon gros, etc.). Les prénoms de chien possèderont de préférence 1 ou 2 syllabes, à partir de trois syllabes, les chiens retiennent moins bien les mots et même son nom. Si votre chiot vient vers vous dés l’appel de son prénom, récompensez-le par des caresses et en lui répétant d’une voix enjouée que c’est bien. La compréhension de son prénom se fait naturellement chez le chiot.
Apprenez à votre chiot à marcher en laisse : Après 3 mois, un chiot risque de ne pas accepter une laisse, il se mettra alors sur son postérieur et ne voudra pas bouger… Il peut même se laisser traîner. Vous devrez donc lui apprendre avant ses 3 mois que la laisse, c’est synonyme de promenade qui elle-même est synonyme de besoins qui lui sera synonyme de récompense ! Les besoins en promenade deviendront alors un vrai plaisir pour le chiot et il apprendra à se retenir pour ne faire qu’en promenade. Lors de cette promenade en laisse :
- Ne tirez pas sur celle-ci pour éviter un chat, un autre chien, des personnes, des voitures, etc. Pourquoi ? Car le chiot risque de sentir que cette rencontre n’est pas souhaitable et donc, une fois adulte, il voudra courir après les chats ou les voitures, aboiera sur les autres chiens, voudra sauter sur des personnes,… ou pire encore : en aura peur ! Votre chiot devra donc être conditionné à ce genre de rencontre.
- S’il tire en laisse, tirez vous-aussi mais de l’autre côté en lui répétant « ne tire pas » ou encore donnez un coup sec dans la laisse si elle est métallique en répétant toujours « ne tire pas ». Un moyen efficace si vous voulez apprendre à un chien à marcher « au pied » consiste à acheter un « collier étrangleur ».



La punition correcte :

- Est un acte éducatif :
 Pas de punition intempestive pour n’importe quoi !
- S’administre sur le fait : Et non 2 minutes après le fait ! Non pas qu’il ait « oublié » comme pense certaines personnes mais tout simplement car l’erreur commise ne sera plus associée à la punition. Ainsi, punir un chiot qui a souillé à un endroit inconvenant, une nuit après l’acte en lui mettant le museau dans sa souillure n’est pas intelligent du tout : le chiot va se dire « je ne peux plus faire pipi ici » (mais 10 cm plus loin je peux !).
- Apporte toujours un désagrément :
 Le chien recommence les actes qui lui ont procuré du plaisir et évitent ceux qui lui procurent des désagréments comme : la douleur, la privation d’attention sociale, etc. Mais jamais un cri car ceux-ci n’ont aucune signification pour le chien !
- Est centrée sur la cible concernée :
 Si l’acte fautif fut commis sur un humain, la punition sera administré par l’humain en lui-même, si elle fut commise sur un objet, elle sera donnée par l’objet ou par quelque chose d’inconnu…
- Ne pas récompenser systématiquement ! La récompense peut être une caresse, un regard, une attention ou un biscuit mais il ne faut pas en abuser ! Par exemple, dans un donné de patte, certains propriétaires vont se dire : « il donne la patte, que c’est gentil », et hop ! On récompense le chien par un biscuit… Dans cet acte, les maîtres croiront qu’ils ont appris à leur chien à donner la patte mais en fait, c’est le chien qui a appris à son maître à donner un biscuit ! Au début, vous pouvez récompenser un chiot systématiquement mais par après, ne récompensez que deux fois sur 6 par exemple !
Exemples de punitions correctes :
- Le chiot détruit :
disposez aux endroits que le chiot a l’habitude de détruire des pièges à souris tournés à l’envers. Le bruit du « clac » dés l’approchement du chiot lui donnera l’impression que l’objet le punit.
- Le chiot a mordu une personne :
Cette personne punit elle-même le chiot en l’attrapant par la peau du cou et en le secouant. Ou alors, la personne frappe d’un léger coup (tape aux fesses) –n’exagérez pas tout de même- le chiot… En fait, la meilleure solution serait de mordre à son tour le chiot mais peu de personnes seraient capables de le faire !
- Le chiot a mordu un autre chiot :
Laissez la punition se faire entre congénères ! Ou, lancez dans la direction de votre chiot un verre d’eau puis dés qu’il se retourne, faites l’innocent, il ne doit pas savoir que la punition vient de vous affin de ne pas le défavoriser face à son congénère dans leur hiérarchie.
- Le chiot a souillé la maison devant vous :
Ignorance et indifférence de votre part pendant une demi-heure minimum !

Exemples de punitions incorrectes :

- Le chiot détruit : Frapper le chiot à l’aide d’un papier journal… Le chiot ne comprendra pas pourquoi du papier journal le frappe alors qu’il attaque un chambranle de porte, il ne fera pas l’association entre les deux !
- Le chiot a mordu une personne :
 Intervention du maître… Une nouvelle fois, le chiot ne comprendra pas pourquoi son maître le punit alors que ce n’est pas à lui qu’il a fait du mal !
- Le chiot a mordu un autre chiot :
 Intervention du maître qui le tient en soumission devant l’autre chiot. Par cette acte, le maître fait comprendre qu’il est le chef de meute mais surtout que son chien est soumis alors que celui qui assiste à la scène est plus dominant que celui qui est soumis à l’instant : Disputes s’en suivront !
- Le chiot a souillé :
Punition après l’acte en criant.
NB : Une punition n’empêche jamais un chien d’aimer son maître. Une claque est bien souvent salutaire même si celle-ci se fait par la « main qui caresse », auparavant, on conseillait aux personnes de corriger son chien à l’aide d’un journal roulé (pour que l’on évite de donner une fessée avec la même main qui caresse !), aujourd’hui, nous savons que cette punition n’est pas idéale, tout simplement car dans une meute, le chien lèche et mord avec la même gueule ! Donc, vous-même, vous pouvez caresser et mettre une claque de la même main. Vous personnaliserez cette claque par rapport au gabarit du chien, son âge, etc. La claque est efficace même si non douloureuse car elle est surprenante !
Les rituels :

- Soumission :

 obligé le chiot à rester couché sur le dos en le basculant sur le flanc en le tenant par la peau du cou et le maintenir dans cette position. S’il bouge, grognez !

- Apaisement :

 Le chien vient donner la patte spontanément ou encore incline la tête sur le côté ou vient calmer son maître irrité et se présente légèrement accroupi… Pour apprendre ce rituel, ignorez votre chien lorsque vous rentrez du boulot, etc. et ne lui donnez de l’attention que lorsqu’il adopte cette posture

- Inhibition de la morsure :

 si votre chiot mord trop fort (qu’il n’a pas assez d’autocontrôle de sa morsure), pincez-lui le cou jusqu’à ce qu’il crie.
De 4 à 6 mois :
A partir de 3 ou 4 mois et jusque la puberté, le chien passe par une période juvénile, qui est, autant que chez l’humain, une période difficile ! La socialisation devient secondaire.
Que se passe-t-il comme développement comportemental ?
Cette période de socialisation secondaire est elle aussi une période d’apprentissage mais déjà, l’enseignement du chiot devient plus lent. C’est une phase d’intégration des informations recueillies pendant la période précédente : donc, si la socialisation du chiot fut riche, le chiot continuera à évoluer normalement, si celle-ci fut restrictive, le chiot pourrait développer des craintes par rapport à des nouveaux stimulis… C’est aussi une phase de distanciation normalement, par rapport à la mère, mais puisqu’il est chez vous, se fait se fera par rapport à vous ! C’est une phase où il apprend mieux la hiérarchisation alimentaire. Le chiot commence à avoir des comportements de groupe et donc, il faudra lui apprendre, comment se passe cette hiérarchisation sous votre toit !

L’enseignement :

La hiérarchie de la famille-meute :Le chiot :
- Dormira à une place qui lui est réservée :
ni en hauteur (palier, lit, divan) ni dans une pièce de passages fréquents (cuisine, hall, chambre, salon). Ses places tendent à donner une place dominante à votre chien, c’est pourquoi il est préférable d’éviter de futurs conflits de ce genre : un chien ayant l’habitude de dormir sur un lit se donnera un droit à la première place d’alpha, et donc, d’entrer en conflit avec lui ! Un jour, ce chien grognera sur son maître en étant sur le lit alors que ce dernier aimerait bien aller dormir…
- Mangera après tous les humains :
dans une meute de loups, les dominants mangent toujours avant les autres !
- Ne recevra pas de nourriture à table même s’il mendie.
 Surveillez vos enfants qui auront souvent tendance à donner un morceau de viande sous la table en cachette…
- Acceptera sans menace que vous repreniez sa gamelle !
 Au début, il y aura certainement une menace, la meilleure méthode étant alors de soumettre le chien par la peau du cou et de reprendre la gamelle en même temps… Redonnez la gamelle et recommencez : et oui ! Il ne grogne déjà plus ! Vous avez eut une victoire sur votre chiot et il n’est pas près de recommencer un tel comportement et vous remarquerez que cela s’apprend vite ! NB : Un chiot soumis à son chef de meute aura tendance à manger très vite, le « museau dans sa gamelle », cela est typique chez les individus soumis des meutes de loups : le soumis a peur qu’un dominant lui reprenne sa nourriture (il en a le droit) et donc, il se dépêche de manger, le dominant ne regarde jamais un soumis manger ! Par contre, le dominant, mange très lentement et sous le regard des soumis ! Donc, dans votre famille, votre chien vous regardera manger sans recevoir à table mais lui, ne sera pas regardé lorsqu’il mange ! NB2 : Les chiens ont souvent une petite astuce qui semble fonctionner : la pitié… Certains chiens ont le don pour cela (Basset Hound en particulier et toutes les races de chien à oreilles tombantes mais même les autres races y arrivent, toutefois, avec moins d’expression !) de vous regarder « tristement », c’est un leur, ne vous laissez pas duper et ayez la volonté de résister !
- Ne passera pas une porte avant son maître.
- Ne sautera pas sur les humains ! Ni les « mordillera » !
- Ne privilégiera pas une seule personne mais tous les humains sous le même toit !
La distanciation par rapport aux membres de la famille : Votre chiot devra apprendre à ne plus vous suivre 24h/24 ! A cette période, si le chiot était encore près de sa mère, elle s’éloignerait activement et le moindre chiot trop « envahissant » qui la suivait, se retrouvait réprimander ! Faites de même… Si un chiot ne s’habitue pas à cette distance, il peut devenir un chiot hyper-attaché et présenter une anxiété de séparation !
Obéissance, les ordres de base : C’est à partir de maintenant que votre chiot peut apprendre les mots « assis » « couché » « ici » « donne la patte », etc. et jamais sous la colère ou la contrainte! Un ordre ne sera pas crié. Vous pouvez faire cet enseignement vous-même ou vous rendre dans un club de dressage.

Apprendre :

- « Assis » : Poser votre main gauche sur la poitrine du chiot et votre main droite sur son arrière train, appuyez sur son arrière train en disant « assis » jusqu’à ce qu’il accepte la manœuvre et qu’il soit dans la bonne position. Répétez la manœuvre. Puis essayez de lui dire sans le manœuvrer : S’est-il assis ? Félicitez-le d’un ton enjoué, caressez-le, faites-lui sentir que vous êtes super heureux qu’il vous ait écouté ! Il ne s’est pas assis ? On ne punit pas ! On ignore et on recommence les manœuvres. Plus tard, lorsque votre chiot aura bien appris à s’asseoir, accompagnez votre voix d’un geste : par exemple, pour « assis » levez l’index en l’air. Un jour, vous ne lui demanderez rien et vous montrerez cet index et il va s’asseoir ! Votre chiot aura appris à associer un ordre visuel à un acte et il vous écoutera à distance sans que vous ayez besoin de vous égosiller.
- « Couché » : Attachez-le en laisse, tenez le bout de la laisse dans votre main gauche et une partie passera sous votre pied. Demandez à votre chien de s’asseoir. Tirez sur la laisse en disant « couché » OU ENCORE, sans laisse, dites « couché » en appuyant sur ses épaules pour qu’il adopte la position. Faites de même que pour précédemment.
- « Donne la patte » : Manoeuvrez en prenant vous-mêmes sa patte dans votre main et en disant donne la patte, répétez la manœuvre plusieurs fois puis demandez-lui « donne la patte » en tendant votre main sans le manœuvrer. Faites de même que pour les ordres précédents.
- « Ici » ou « au pied » : Tenez votre chiot en laisse et dites « ici » ou « au pied » lorsqu’il est à bonne distance de vous, répétez plusieurs fois sans jamais crier. Dés qu’il revient, félicitez-le toujours ! S’il ne revient pas, ne vous énervez pas : un chien qui vous sentirait tendu n’acceptera pas de vous obéir car il sait qu’il n’aura aucun plaisir à vous écouter, justement, le chien se dira que ça sent la punition et donc, qu’il vaut mieux s’éloigner !

- « Non » :

 Ce mot devra être appris par votre chiot, il est simple, ne comporte qu’une syllabe, direct et très bien appris par le chiot car la voix qui l’accompagne est généralement catégorique et directe. Ce mot est donc celui qui accompagne l’erreur d’un chien.
- « Ne saute pas » : Sur les gens en particulier ! Votre chiot risque d’être le premier à accueillir des étrangers en leur sautant dessus. Cet acte n’est pas souhaitable, c’est pourquoi dés qu’il saute sur quelqu’un, il faudra le retenir en lui disant « ne saute pas ».
Le club de dressage, avant de jeter votre dévolu sur un club de dressage, vérifiez plusieurs choses :
- Les dresseurs ne crient pas les ordres !
- Les dresseurs ne récompensent pas systématiquement les obéissants ni ne réprimandent systématiquement les désobéissants.
- Les dresseurs ne font pas adopter des positions de soumission à un chien devant d’autres chiens !
- Les jeux sont en bon état : pas de clous rouillés dépassant, d’écharde de bois etc.

La puberté :

La puberté est une période critique chez le chien car cette phase est synonyme de bouleversement hormonal et donc : d’une métamorphose sur le plan physique et comportement.
Que se passe-t-il comme développement comportemental ?
Une métamorphose hormonale : A la puberté, les glandes sexuelles se mettent à produire des hormones qui modifient :
- Le corps du chien : muscles, organes sexuels externes.
- La chimie interne et cérébrale du chien : création de protéines, diminution de la régulation des transmissions chimiques sur les synapses des neurones à dopamine qui contrôlent l’agressivité entre autre. Production de phéromones.
- Le comportement : « Lever de patte » chez le chien mâle, les femelles accomplissent également ce fait mais plus particulièrement lors des chaleurs. Ce « lever de patte » sert à marquer un territoire en dévoilant sa « carte d’identité » aux autres, notamment sur son niveau hiérarchique et sur sa receptivité sexuelle. En effet, il faut savoir que dans une meute, seuls les dominants ont le privilège de se reproduire ! Donc, la production de phéromones dans les urines provoquent : une attirance des mâle envers les femelles en oestrus (chaleurs) et une compétition entre les mâles pour le droit à la reproduction !
Une période de sensibilisation : Par rapport au contact sociaux. Dans les meutes de loups, le chien pubère se méfie des inconnus, c’est pourquoi, il faudra continuer à habituer son chien, à le sensibiliser, aux étrangers et aux stimulis divers affin de ne pas les perdre.

L’enseignement :

Hiérarchisation des adultes : Toute tentative d’expression de la sexualité, d’alimentation en premier et de passage en premier seront sévèrement réprimandé !
Le chien pubère :
- Ne prendra pas de décision à votre place !
- Ne se fera pas caresser à sa demande !
- Sera réprimandé à la moindre provocation concernant les manifestations sexuelles, l’alimentation et le droit de passage.